Les chuchotements de la Gorgone
Notre époque avec ses rythmes rapides et répétés à échelles
diversifiées semble nous introduire à une confusion existentielle ; j’ai
donc adopté une façon d’écrite « rêveuse » où tout semble simple comme
dans un conte de fées.
La suite du discours est facile. Alors comme en badinant j’essaie de
laisser comprendre combien pénibles puissent devenir les conséquences de
nos cibles osées mais mal visées. Cependant je montre très clairement
qu’il est éventuel de gagner à tout moment aux points où notre mythe
personnel touche le rouge, là où sont inscrites des pertes.
Si en héros conscients nous suivons dans la vie notre chemin solitaire
pour retourner « chez nous » – alors que chez nous c’est le point de note
départ – nous arrivons à la première photo comme bébé dans les bras de
maman qui pose fière de nous.
Laissons à part la course et l’ennui ; c’est le moment où la
contribution à la reconstruction de notre milieu doit être plus efficace.
Quelques choses sont si simples qu’elles ne sont point visibles. Nous
nous rendons compte de leur existence d’après la langue courante. Si les
enfants de nos enfants ne trouvent pas notre témoignage écrit comment
pourront – ils comprendre avec les sens les simples vérités quotidiennes
comme nous, nous les avons vécues ?
Le langage est simple. L’expression vibre rythmiquement dans un échange
de mots humbles sans maniérisme ni recours à des schémas étymologiques
incompréhensibles. Je l’ai débarrassé de tout ce que j’ai considéré comme
superflu au point de ne pouvoir faire aucune autre suppression ; Et le
but ?
– Que l’écriture ne soit ni recherchée ni lourde ni fatigante.
L’autonomie des unités permet au lecteur de lire selon son choix les
poèmes ou les chapitres séparément. Tout de même la première lecture, la
seconde aussi valent mieux être totales.
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