Recueils
de poèmes
Moi, je l’appelle Abraxas
Les chuchotements de la Gorgone |
Villes –
sites près de l’eau – ύδωρ
c’est à dire près de la mer, près d’un lac, d’un fleuve.
«Μαζί με τα
υδρολούλουδα, κοράλλια που τα λένε»
« En
compagnie de ces fleurs d’eau que l’on appelle des coraux »
La vie est liée depuis toujours
avec l’existence de l’eau, que ce soit l’océan, la mer, le lac, un cours
d’eau ou une rivière. La vie est née dans l’eau, près de l’eau, ayant
comme point de départ l’eau.
L’homme conduit ses pas sur terre
le long d’une veine d’eau. Que l’eau coule ou se repose ou qu’elle
tombe du ciel, elle embrasse le sperme de la vie et l’aide à s’épanouir.
Tous les êtres vivants tournent
les yeux de leur âme et leur entité entière vers l’eau, puisque l’eau est le
moteur du flux et reflux de leur éternité.
Les villes aimées sont créées
près de l’eau, dans l’eau, embrassant l’eau avec leurs constructions
anciennes ou modernes. En suivant l’eau l’humanité s’est conduite vers
l’évolution matérielle et intellectuelle.
L’amour de l’eau, l’amour de la
vie, l’amour de l’homme envers la nature – sa mère nourrice et éducatrice –
a fait naître la civilisation et les arts tels que nous en jouissons de nos
jours.
Les recueils de poèmes d’Hélène
Poiménidou sont dédiés à des points situés au voisinage de l’eau : sa ville
natale Salonique, la Nymphe du Nord, domine sur le golf Thermaikos.
La ville où elle habite et travaille, Ioannina, est située près de
l’eau : le lac Pamvotis mouille les maisons et les promenades de la
capitale d’Epire. Son pays, la Grèce, est arrosé de toute part
d’eaux. Les patries originelles de ses parents sont à la Mer Noire
et à la Mer Kaspienne.
Paris, Nice et Monaco, La Rochelle, Tours sont baignés par l’eau qui leur a
donné naissance.
Noyaux donc
de ses recueils sont les hydroloulouda, les fleurs de toutes les
eaux, qui raniment les lieux que l’auteur a aimés.
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